LE GRIGNOTAGE EST UNE QUESTION DE VOLONTE ?!

« Je ne tiens même pas une semaine ma motivation de perte de poids , je craque à la moindre occasion ! Je n’ai pas de volonté !!! »

Morine une patiente

Tu pensais à ta perte de poids ( -20kg dans 6 mois) , à une meilleure santé, à ta nouvelle résolution « je ne craquerai plus ! » Et pourtant s’arrêter de grignoter est si dur .

J’ai craqué tout est gâché !

Lorsque l’on craque c’est dans deux cas :

 

1. En réponse à un sentiment ou sensation négative

On cherche à aller mieux par faim ou émotionnellement (sans faim)

 

2. Par gourmandise ( je mange parce que c’est là) Si c’est fréquent c’est que l’on a un problème caché. ( Quelque chose dont on a pas conscience).

Lorsqu’on s’alimente, on stimule le système de récompense.

Cette stimulation est agréable. Notre cerveau associe le faite de manger par une récompense et l’associe directement au Bonheur.

 

Dans notre société actuelle il est facile de stimuler le système de récompense car il y a une diversité alimentaire très présente . Il est facile de culpabiliser en cas de plaisir car les régimes et les idéos sont toujours prédominants dans nos esprits.  Une idée reçu : Ne pas craquer demande de la souffrance qui donne un côté héroïque de ne pas céder.

Or ne pas céder demande des efforts , de l’engagement mais pas de la Souffrance!

La volonté est vraiment la clé de l’arrêt du grignotage ?!

La volonté est la faculté d’exercer un libre choix gouverné par la raison. Dans notre cas notre volonté est de ne pas grignoter. Et notre envie est de grignoter. Ceci crée un vrai conflit, une frustration, de la douleur…

Si on suit notre volonté on est frustré de ne pas avoir suivi l’envie. Si on suit son envie on est frustré car on estime manquer de volonté, une culpabilité nait , une perte d’estime de soi …

Qui dit frustration dit encore plus de craquage

La solution :

 

Il suffit de trouver le bonheur dans les plats de tous les jours ainsi on se fait plaisir sans culpabiliser, sans souffrance et ainsi on donne du bonheur à son cerveau .

La volonté n’a rien avoir avec le grignotage. Comme quoi on croit bien des choses.